With the advent of Internet, portable
computers, tablets, and cell phones, the average reader can have access to news
anytime, anywhere (and by almost
anybody). In addition to reporting news, journalists have to constantly learn
new expressions, new meaning, and this with little time to do this in.
La venue d’Internet, des ordinateurs portables (j’allais dire
portatifs??), des tablettes et des téléphones cellulaires, le lecteur moyen n’est
jamais trop loin des nouvelles, à n’importe quel moment, de n’importe où (et
pratiquement de n’importe qui). En plus de nous reporter les nouvelles, les
journalistes doivent constamment apprendre de nouvelles expressions, leurs nouveaux
sens et ce dans un temps très court.
A cursory search on Google reveals that
Fiscal cliff is 1) a misnomer, 2) does not necessarily represent reality. It is
only when I saw a few charts of the fluctuations of US taxes that I understood
why Cliff and not wall, or precipice. From my vintage, it is a cliff because
once there, there is no turning back. It is also an event laden with many dire consequences.
Une recherche sommaire sur Google révèle que Fiscal cliff est 1) une
fausse description, 2) qu’elle ne correspond pas nécessairement à la réalité. Ce
n’est qu’en découvrant une série de tableaux de taxes américaines que j’ai
compris l’emploi du mot Cliff et non pas mur ou précipice. De ma façon de voir les choses, il s’agit
bien d’une falaise. Une fois qu’on y arrive, les demi-tours sont interdits. C’est
également un évènement chargé de lourdes conséquences.
The Canadian Translation Bureau has been tracking the translations of
Fiscal Cliff – so one finds mur fiscal, falaise fiscale, gouffre fiscal, mur
budgétaire, falaise budgétaire, précipice budgétaire, and finally gouffre
budgétaire. Certainly
the first few are way off base and just mimic English to closely, not taken
into account that similarly spelled words do not always mean the same thing in
English and in French.
Le Bureau de la traduction du Canada a suivi l’évolution des équivalents
de Fiscal Cliff : on trouve mur fiscal, falaise fiscale, gouffre fiscal,
mur budgétaire, falaise budgétaire, précipice budgétaire, and finalement
gouffre budgétaire. Certainement, les premiers équivalents ne sont que des calques
sémantiques de l’Anglais, qui ne tiennent pas compte de l’existence de deux
sens différents – l’un en Anglais, l’autre en Français. L’image du mot falaise est, dans mes yeux et pour mes
oreilles, beaucoup plus forte que le mot gouffre, qui représente plutôt un trou
noir, sans cependant de conséquences.
The word Mentor has Greek roots and that is
how I learned about it, many years ago. It was not connected with work or
following someone’s example at work. It is when the word Mentee appeared that my
hair stood on its end. For a person not knowing who the real Mentor was though,
that coinage fit the bill. What became
of mentee in French? It became le (la) mentoré(e) – an adjectival noun with
both masculine and feminine forms. One
no longer needs to know Greek to understand who a mentee is.
Le mot Mentor a des origines Grecques
et c’est dans ce contexte que je l’ai appris, il a y longtemps de cela. Il ne
se rapportait pas au monde du travail ni au fait de suivre l’exemple de quelqu’un
au travail. C’est lorsque le mot Mentee est apparu que mes cheveux se sont
dressés sur ma tête. Pour une personne sans connaissances du vrai Mentor, le
néologisme semble apte cependant. Que ce passé-t-il du côté Français ? le mot
mentee devint mentoré (e). On a plus besoin de connaitre le Grec pour
comprendre ce qu’est un mentoré..
Black Friday had a rough time. The
definition provided by the same Canadian Translation Bureau is:
“Term coined as a result of several major
financial disasters occurring on a
Friday and now used to describe pre-weekend uncertainties over interest
rates, trading conditions and economic setbacks.”
The French suggested is "vendredi funeste”
L’expression Black Friday a eu une vie mouvementée. La défintion dont en
donne Termium est la suivante : « Utilisé pour parler des
incertitudes de fin de semaine en ce qui concerne les taux d'intérêt, les
conditions d'échange et les contretemps économiques .»
provides the equivalent “vendredi noir”.
Que se passera-t-il lorsque Walmart, Target et
les autres grandes surfaces américaines vont organiser au Canada une Black
Friday Sale, le vendredi suivant le Thanksgiving Américain. Aucun rapport avec des incertitudes financières.
C’est le moment ou ces magazins restent dans le noir (c.-à-d. gagnent de l’argent).
Donc un sens totalement contraire au premier Black Friday. Le linguistes partout vont surveiller lorsque
Walmart organisera une Black Friday sale au Québec. Pour le moment, la banque
de terminologie du Québec dans son GDT donne comme l’équivalent l’expression « vendredi noir ».
A translators’ task is never done and
his/her education is a continuous activity. Hard work? But they say, the more
mental work one performs, the longer one can stave off Alzheimer’s disease. Not
a bad trade-off?
Le métier de traducteur n’a pas de fin et son éducation doit se
poursuivre constamment. Difficle? On dit
cependant que plus on fait travailler ses méninges, plus on retarde la venue de
la maladie d’Alzheimer. Pas mal comme compromis?