Wednesday, January 02, 2013

About Fiscal Cliff, Mentees and Black Friday. A propos du Mur bugétaire, du mentoré et du vendredi funeste.


With the advent of Internet, portable computers, tablets, and cell phones, the average reader can have access to news anytime, anywhere  (and by almost anybody). In addition to reporting news, journalists have to constantly learn new expressions, new meaning, and this with little time to do this in.

La venue d’Internet, des ordinateurs portables (j’allais dire portatifs??), des tablettes et des téléphones cellulaires, le lecteur moyen n’est jamais trop loin des nouvelles, à n’importe quel moment, de n’importe où (et pratiquement de n’importe qui). En plus de nous reporter les nouvelles, les journalistes doivent constamment apprendre de nouvelles expressions, leurs nouveaux sens et ce dans un temps très court. 

A cursory search on Google reveals that Fiscal cliff is 1) a misnomer, 2) does not necessarily represent reality. It is only when I saw a few charts of the fluctuations of US taxes that I understood why Cliff and not wall, or precipice. From my vintage, it is a cliff because once there, there is no turning back. It is also an event laden with many dire consequences.

Une recherche sommaire sur Google révèle que Fiscal cliff est 1) une fausse description, 2) qu’elle ne correspond pas nécessairement à la réalité. Ce n’est qu’en découvrant une série de tableaux de taxes américaines que j’ai compris l’emploi du mot Cliff et non pas mur ou précipice.  De ma façon de voir les choses, il s’agit bien d’une falaise. Une fois qu’on y arrive, les demi-tours sont interdits. C’est également un évènement chargé de lourdes conséquences.

The Canadian Translation Bureau has been tracking the translations of Fiscal Cliff – so one finds mur fiscal, falaise fiscale, gouffre fiscal, mur budgétaire, falaise budgétaire, précipice budgétaire, and finally gouffre budgétaire. Certainly the first few are way off base and just mimic English to closely, not taken into account that similarly spelled words do not always mean the same thing in English and in French. 

Le Bureau de la traduction du Canada a suivi l’évolution des équivalents de Fiscal Cliff : on trouve mur fiscal, falaise fiscale, gouffre fiscal, mur budgétaire, falaise budgétaire, précipice budgétaire, and finalement gouffre budgétaire. Certainement, les premiers équivalents ne sont que des calques sémantiques de l’Anglais, qui ne tiennent pas compte de l’existence de deux sens différents – l’un en Anglais, l’autre en Français.  L’image du mot  falaise est, dans mes yeux et pour mes oreilles, beaucoup plus forte que le mot gouffre, qui représente plutôt un trou noir, sans cependant de conséquences.
 
The word Mentor has Greek roots and that is how I learned about it, many years ago. It was not connected with work or following someone’s example at work. It is when the word Mentee appeared that my hair stood on its end. For a person not knowing who the real Mentor was though, that coinage fit the bill.  What became of mentee in French? It became le (la) mentoré(e) – an adjectival noun with both  masculine and feminine forms. One no longer needs to know Greek to understand who a mentee is.

Le mot Mentor a des origines Grecques et c’est dans ce contexte que je l’ai appris, il a y longtemps de cela. Il ne se rapportait pas au monde du travail ni au fait de suivre l’exemple de quelqu’un au travail. C’est lorsque le mot Mentee est apparu que mes cheveux se sont dressés sur ma tête. Pour une personne sans connaissances du vrai Mentor, le néologisme semble apte cependant. Que ce passé-t-il du côté Français ? le mot mentee devint mentoré (e). On a plus besoin de connaitre le Grec pour comprendre ce qu’est un mentoré..

Black Friday had a rough time. The definition provided by the same Canadian Translation Bureau is:
“Term coined as a result of several major financial disasters occurring on a  Friday and now used to describe pre-weekend uncertainties over interest rates, trading conditions and economic setbacks.”
The French suggested is "vendredi funeste”

L’expression Black Friday a eu une vie mouvementée. La défintion dont en donne Termium est la suivante : « Utilisé pour parler des incertitudes de fin de semaine en ce qui concerne les taux d'intérêt, les conditions d'échange et les contretemps économiques .»

What happens when Walmart, Target, and other American megastores organize in Canada  Black Friday sales, on the Friday following American Thanksgiving? Nothing to do with uncertainties – that is when they stay in the black (positive) which has a COMPLETELY OPPOSITE meaning to the first Black Friday. Linguists everywhere will watch what happens when Walmart has a Black Friday sale in Quebec. As of this writing, the Québec Terminology bank


provides the equivalent “vendredi noir”.


Que se passera-t-il lorsque Walmart, Target et les autres grandes surfaces américaines vont organiser au Canada une Black Friday Sale, le vendredi suivant le Thanksgiving Américain.  Aucun rapport avec des incertitudes financières. C’est le moment ou ces magazins restent dans le noir (c.-à-d. gagnent de l’argent). Donc un sens totalement contraire au premier Black Friday.   Le linguistes partout vont surveiller lorsque Walmart organisera une Black Friday sale au Québec. Pour le moment, la banque de terminologie du Québec dans son GDT  donne comme l’équivalent l’expression « vendredi noir ».

A translators’ task is never done and his/her education is a continuous activity. Hard work? But they say, the more mental work one performs, the longer one can stave off Alzheimer’s disease. Not a bad trade-off?

Le métier de traducteur n’a pas de fin et son éducation doit se poursuivre constamment. Difficle?  On dit cependant que plus on fait travailler ses méninges, plus on retarde la venue de la maladie d’Alzheimer. Pas mal comme compromis?